par Vincent Genin
Vendredi 13 septembre à 20h
Vincent Genin nous revient pour une conférence sur un évènement d’il y a 100 ans et qui avait suscité pas mal d’espoir de la part des autorités belges. En 1918,
la Belgique est à une croisée des chemins. Persuadée que la guerre qui vient de se terminer a été celle de son sacrifice, celle de ses villes envahies, incendiées et
saccagées en août 1914, elle estime qu’elle a droit à des gages. Cette guerre par et pour le Droit fut la sienne. Lorsque les négociations de Versailles
commencent en janvier 1919, là où, pour près de six mois, les nouvelles cartes du monde sont rebattues, la délégation belge pense pouvoir défendre cette
position, quitte à se prévaloir d’un impérialisme baptisé alors de « Grande Belgique ».
La patrie d’Albert Ier, le Roi-Chevalier, sera pourtant peu
écoutée. L’affaire tournera à la déception et, à certains égards, au fiasco. Tel sera l’objet de la conférence.
Mais à l’issue de la signature du traité de Versailles, nombre des revendications belges ne furent pas accordées. Par exemple un souhait insensé, celui de
récupérer le Limbourg hollandais enlevé à la Belgique en 1839.